Le Safran OUI...

Les faux NON !

Malgré les tentatives de contrôle de la qualité et leur standardisation, l'histoire du safran est entachée par de nombreuses falsifications qui perdurent aujourd'hui, en particulier pour les catégories les moins chères.

Elle est mentionnée la première fois en Europe, au Moyen Age, lorsque les coupables de falsifications étaient exécutés selon le code Safranschou (immolation des frelateurs) !

Les diverses méthodes de falsifications consistent à :

Un mélange avec une substance étrangère

                -        betterave

                -        fibres de grenade

                -        fibres de soie teintes en rouge

                -        étamines jaunes inodores et insipides du safran

Un « remplacement »

 le carthame des teinturiers (que l'on appelle du « faux-safran »)

 le curcuma (appelé également « safran des Indes »)

Un mélange de safran de grades différents

Ainsi, en Inde, le safran de haute qualité produit au Cachemire est souvent vendu mélangé à des safrans venus d'Iran, nettement moins chers, ce mélange étant ensuite vendu comme provenant totalement du Cachemire. (Cette falsification a beaucoup coûté aux cultivateurs cachemiris qui voient leur production s'effondrer.)

Concernant la poudre…. Elle est falsifiée à plus de 80 % !!!

La fraude se fait par ajout du style blanc, souci, carthame, racines, barbes de maïs, paprika, curcuma, piment, mais aussi SABLE ou encore BRIQUE PILEE!!!…